dimanche 15 mars 2015

LE CODE DE L'ENFANT AU BENIN. ET APRÈS?

Chronique des droits humains: Le code de l'enfant.  Et après?

Le Code de l'enfant. Et après? telle est la question que l'on est en droit de se poser lorsqu'on observe la joie affichée par les acteurs des droits humains après le vote de cet instrument depromotion et de protection des droits de l'enfant'enfant. Oui, après l'enthousisame, quelle perspective?  au sujet de son importance, nul doute ne susbsite encore moins du vide qu'il vient combler. Mais, posons nous la question sans hésiter un seul instant : le vote du code parviendra t-il à faire disparaître des marchés ces enfants en âge d'aller à l'école que l'on voit au quotidien sillonner en haillons les allées de nos marchés? ces êtres innocents que l'on observe, impuissants, sur les collines de Dassa-Zoumé defiant sans repit la rigidité cailloux pour assurer à leurs familles la pitance quotidienne?  Pourrra-t-on espérer conjuguer au passer le phénomène tant décrié de " Vidomegon" qui offre le spectacle de fillettes subissant dans nombre de foyers maltraitances et sevices de diverses sortes?
En tous cas, rien ne doit nous priver de notre espoir commune le voir le Code de l'enfant créer un environnement favorable à l'épanouissement de l'enfant béninois.

mardi 6 août 2013

Edition 2013 de la Journée internationale de la justice au Bénin

Amnesty mobilise pour une justice sans frontières
 


« Pas d’endroit sûr pour les criminels ». C’est le thème qui a focalisé les attentions le mercredi 17 juillet dernier à la salle de conférence de la Chaire UNESCO des Droits de la Personne et de la Démocratie de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Et pour cause, à l’occasion de la célébration de l’édition 2013 de la Journée internationale de justice, Amnesty International Bénin (AIB) y organisait une conférence publique. A cette occasion, le représentant du Directeur exécutif d’AI Béni, Epiphane Dossou s’est réjoui de la forte mobilisation suscitée par cette initiative au sein de la communauté, des journalistes, des acteurs de la Société civile. Il a aussi fait observer qu’à travers cette initiative, Amnesty Internationale Bénin milite pour l'instauration d'un système de justice universelle afin qu'il n'y ait plus d'endroit sûr pour les responsables de crimes contre l'humanité, de crimes de guerres, de génocides et d'autres atteintes aux droits humains. C’est fort de cette ambition que, explique pour sa part la Coordonnatrice des campagnes de cette organisation Josiane Martins, Amnesty Bénin a amorcé depuis 2010 une campagne intitulée « Justice Internationale » et mis en place une coalition nationale pour la promotion de la Cour pénale internationale (CPI). Cet engagement est salué par  le Titulaire de la Chaire Unesco des droits de la personne humaine. Pour le Professeur Noël Gbaguidi en effet, cette séance vient à point nommé pour contribuer à faire reculer les frontières de l’impunité à travers le monde. Au cours de leurs exposés, les communicateurs se sont évertués à édifier les participants sur les origines de la CPI ainsi que sa mission en faveur d’un monde où les droits de la personne sont promus et respectés. Au terme des échanges qui ont meublé cette séance, les participants ont affiché leur satisfaction vis-à-vis de cette initiative qui a contribué au renforcement de leurs capacités et poser les jalons pour un engagement plus accru en faveur d’une justice sans frontières dans le monde.

dimanche 7 avril 2013

Me Reine Alapini Gansou, membre de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples: « Je suis très heureuse que le Bénin ait opté pour l’abolition définitive de la peine de mort »


Ancienne présidente de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des peuples (CADHP) où elle siège désormais en tant que Rapporteure spéciale de la CADHP sur la situation des défenseurs des droits de l’homme en Afrique, l’avocate béninoise Me Reine Alapini-Gansou se prononce sur l’entrée en vigueur du deuxième protocole facultatif visant à abolir la peine de mort au Bénin. Elle y donne également son avis sur les difficultés que rencontre son pays dans la mise place de sa commission Nationale des droits de l’Homme.

Que pensez-vous de l’entrée en vigueur au Bénin le 05 octobre dernier du deuxième protocole facultatif se rapportant au pacte international relatifs aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort?
Je crois que cet évènement est une consécration de la lutte séculaire que les acteurs de la Société civile ont toujours engagée contre la peine de mort. Et vous savez qu’au niveau de la Commission africaine des Droits de l’homme et des peuples où je suis depuis quelques années, le sujet était si sensible à cerner que nous avons mis en place un groupe de travail sur l’abolition de la peine de mort qui, il y a deux ou trois ans, a organisé un séminaire de sensibilisation ici au Bénin des acteurs étatiques à l’abolition de droit de la peine de mort parce que beaucoup de pays africains sont considérés comme des pays abolitionnistes de fait. Et nous essayons de les convaincre d’aller à l’abolition de droit. Donc, personnellement, j’étais assez souvent touchée par rapport à la situation du Bénin et j’essayais de faire un clin d’œil aux autorités compétentes sur ce sujet en leur disant que le fait même de rester pays abolitionniste de fait est une manière de torturer ces personnes là qui ont cette épée de Damoclès qui pend sur leur tête. Donc, dire d’une personne humaine qu’elle est condamnée à mort et que celle-ci ne sache pas quand est-ce que la sentence va tomber, ça pose de sérieux problèmes de torture morale. Moi, je suis d’autant très heureuse que le Bénin fasse partie des pays abolitionniste qui ont signé et ratifié ce protocole. Donc, j’adresserai mes félicitations à nos autorités politiques qui ont pu enfin répondre à leur engagement sur cette thématique-là. Je sais aussi que notre pays était dans le processus de vote de la loi contre la peine de mort et j’en avais déjà informé la CADHP et là je viens d’apprendre que la loi a été votée et qu’il ne reste que les dernières formalités à remplir pour que tout puisse rentrer dans l’ordre sur ce point. Là aussi, il faut féliciter le gouvernement et les cadres qui ont travaillé sur cette thématique et qui ont pu convaincre nos autorités. Parce que souvent, tout dépend des cadres qui travaillent, de ceux qui sont sur les sujets. Si eux-mêmes ne sont pas convaincus en avance, ils ne peuvent pas convaincre les autorités compétentes. J’adresse aussi mes félicitations à toute l’équipe qui a travaillé sur cette thématique de même que les acteurs de la Société civile. Je pense comme cela à mon cher doyen Gnonhoué Jean-Baptiste qui s’est toujours battu pour l’abolition de la peine de mort.

Le Bénin sera soumis en ce mois à l’examen périodique universel au siège du Conseil des Droits de l’Homme à Genève en Suisse. Quelles sont vos attentes vis-à-vis de cet examen ?
Le Bénin s’est déjà livré une fois à cet exercice-là et le passera encore cette année. Je crois que c’est un bon exercice parce que ça permet d’abord à l’Etat partie d’évaluer à l’interne la situation des droits de l’homme au niveau de toutes les thématiques prévues, non seulement dans la Déclaration universelle, mais pour ce qui est aussi de l’Afrique, prévue dans la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples mais surtout au terme de la constitution de chaque pays. Donc, je crois que c’est une occasion pour notre pays de revisiter un peu les droits garantis par la Constitution et les instruments juridiques internationaux qu’il a ratifié et de voir quel est l’impact de son engagement vis-à-vis de ces instruments-là, de voir aussi quels sont les défis qu’il reste à relever. Parce que, comme moi je le dis toujours, les droits de l’homme, c’est un défi permanent. Même en temps de paix relative, les droits de l’homme ne sont pas toujours respectés comme cela se doit et les Etats doivent avoir une attention particulière à la situation des droits de l’homme dans les pays parce que tout commence de là et se termine par là. Quand je vois par exemple ce qui s’est passé au niveau des pays de l’Afrique du nord où nous sommes en train de parler en ce moment de printemps arabe, c’est qu’à des moments donnés, l’Etat a failli, l’Etat n’a pas été visionnaire. Ce que je souhaite pour notre pays, c’est que nos acteurs politiques soient des visionnaires et qu’ils sachent raison garder et respectent surtout la constitution. Lorsqu’ils ont pris des engagements, qu’ils puissent respecter ces engagements-là et ne pas considérer le peuple comme un objet avec lequel on peut jouer à tout moment.

Quel sentiment vous inspire les difficultés que rencontre actuellement le Bénin pour réhabiliter sa Commission nationale des droits de l’homme ?
Ça, franchement, vous me mettez quelque chose en travers de la gorge parce que c’est un problème. Et puis à ce niveau, j’exprime toute ma désolation surtout quand je vois les acteurs de cette commission qui se débattent, se démêlent pour que vraiment, on puisse lever ce bouclier et permettre à la Commission nationale des droits de l’homme du Bénin, de porter à nouveau son blason. Parce qu’à un moment donné, la commission nationale des droits de l’homme du Bénin était parmi les plus crédibles. Et dès l’instant où on a parlé de cette obligation que les Etats ont à respecter les principes de Paris et à faire en sorte que ces commissions nationales soient autonomes, soient indépendantes et soient mises en place par une loi et considérées comme une institution de contre-poids, les pays ont commencé par lâcher du lest.  Et c’est ce qui se passe au niveau du Bénin. Je pense que nos autorités doivent faire en sorte que vraiment le Bénin retrouve sa place. La place du Bénin par rapport aux conditions des principes de Paris, c’est d’être dans la catégorie A. Le Bénin n’est dans aucune catégorie en ce moment par rapport à la Commission nationale des Droits de l’Homme. Et çà vraiment, c’est un échec pour nous. J’en appelle à nos autorités locales. Je pense ainsi au Ministère de la Justice et des droits de l’homme qui devrait faire son travail. Je pense aussi à nos honorables députés qui devraient quand même, même si le travail n’est pas fait au niveau du pouvoir exécutif, au niveau de la Commission des lois, on peut proposer des choses pour que vraiment, une loi soit adoptée pour la mise en place en bonne et due forme de la Commission nationale des droits de l’homme.

Entretien réalisé par Jean-Claude DOSSA
Mobilisation de fonds et gestion des financements: Le REDH-Bénin outille ses membres

Les membres du Réseau d’éducation aux droits humains (Redh) au Bénin étaient en formation mercredi dernier au siège d’Amnesty International Bénin (AIB). Il s’agissait pour la vingtaine d’associations œuvrant pour l’éducation aux droits humains notamment, Rifonga, Femme épanouie, Wildaf, Dpd-Fama, Esam…., de se trouver des opportunités de financement de leurs différentes activités. A l’ouverture des assises, Olivier Kiti, coordonateur national du Projet d’éducation aux droits humains en Afrique (Pedha) au Bénin, a exprimé la joie du directeur exécutif d’Amnesty international Bénin qui s’est dit très content de l’initiative. Une démarche qui selon lui, dénote de ce que le Redh prend de plus en plus conscience qu’il est autonome du projet Pedha et donc d’AIB. Selon lui, le projet Edh ne peut pas demeure le seul partenaire technique et financier d’un réseau aussi viable comme le Redh dans la mobilisation de ses ressources. Donc lorsque nous avons été informés. On s’est dit de vous encourager à continuer dans la même lancée. En appui technique donc à la formation, l’AIB a mis à la disposition des participants, un document de base sur le sujet du séminaire. Une démarche que Gisèle Agboton Amoussou, la présidente du Redh a salué en plus de la présence massive des participants qui selon elle, tiennent à cœur l’évolution du réseau. En réalité, le projet Edh est une initiative du secrétariat international d’Amnesty international soutenu par le Fonds pour la gouvernance et la transparence du ministère britannique du développement international. Il est actuellement mis en œuvre dans 10 pays africains dont le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte-d’Ivoire, le Ghana, le Kenya, le Mali, l’Ouganda, le Sénégal, la Sierra-Leone et le Togo.

mardi 30 novembre 2010

Lutte contre les violences faites aux femmes: Une cinquantaine de femmes d’Amnesty Bénin outillées

Le samedi 27 novembre 2010, une cinquantaine de membres du Réseau femmes d’Amnesty International Bénin a pris part à un atelier de formation. La séance de renforcement des capacités formation qui s’est déroulée au Chant d’Oiseau de Cotonou s’inscrit dans le cadre de la commémoration de l’édition 2010 de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

A l’instar des années antérieures, la section béninoise d’Amnesty international n’est pas en marge de la célébration de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Ainsi, dans le cadre des 16 jours d’activisme qu’elle a initié depuis plusieurs années, ce mouvement de défense des droits humains a opté pour le renforcement des capacités de ses femmes sur le thème « Lutte contre les violences liées au genre : vers une meilleure protection des droits sexuels et de la reproduction ». A la suite de la Coordonnatrice du Réseau des femmes d’Amnesty Bénin, Mme Aïchatou Ponou qui a mis en relief les actions de son creuset, la directrice d’Amnesty international Bénin, Mme Morèle Déhy s’est réjouie de la forte mobilisation observée au sein des participantes venues de Cotonou, Porto-novo, Bohicon, Djougou, Lokossa, Sakété, Bassila, Abomey-Calavi, Natititngou…qui témoigne, à son avis, de leur intérêt à la question de la promotion des droits de la femme. Car, selon ses propos, malgré l’existence de dispositifs juridiques faisant état de l’égalité entre les sexes au Bénin, la gente féminine continue de subir des violences liées au genre alors que selon elle, « le monde ne vaut rien sans les femmes ». C’est pourquoi, après avoir plaidé pour des efforts plus soutenus de la part des autorités béninoises, Morèle Déhy a invité les participantes à cette session de formation à s’investir dans leurs localités et leur milieu professionnel afin que « l’égalité entre les sexes ne demeure pas seulement un idéal mais devienne une réalité au Bénin ».

Dans ses mots d’ouverture des travaux, le représentant du président d’Amnesty international Bénin, Dominique Aplogan a expliqué que cette formation vise à renforcer les capacités des participantes en vue de leur contribution à une prise de conscience collective sur la nécessité d’éradiquer les violences faites aux femmes au Bénin. Aussi, a-t-il exhorté les bénéficiaires de la formation à faire de cette séance un tremplin pour devenir des lanternes dans leurs milieux respectifs en vue de contribuer efficacement au combat d’Amnesty international contre les violences liées au genre.

Notons qu’au cours de cette formation, la cinquantaine de femmes a été édifiée par des communications portant sur des thèmes tels que « Amnesty international et la lutte contre les violences liées au genre : vers une meilleure protection des droits sexuels et génésiques » et « Etat des lieux de la santé de la reproduction au Bénin ».

mercredi 17 novembre 2010

Roland Lumumba, fils du leader nationaliste congolais Patrice Emery Lumumba: « Mon père aurait aimé que nous soyons beaucoup mieux après 50 ans »

Quelle est votre impression sur le symposium sur les cinquantenaires des indépendances organisé ici à Cotonou ?
Roland Lumumba: J’estime que ce genre de symposium sont très importants surtout en ce moment là. Parce que beaucoup de nos pays qui ont fêté les cinquante (50) ans, c’était plus de festivités. Et je crois qu’après cinquante ans, ça doit être la réflexion des cinquante ans passés mais surtout des cinquante ans à venir. Comment on va les aborder, comment on va résoudre tous les problèmes qu’on n’a pas résolus pendant les cinquante ans passés.

Avez-vous l’impression aujourd’hui qu’après cinquante ans, le combat mené par votre père, Patrice Emery Lumumba est en train de porter ses fruits ?
J’estime que le combat porte ses fruits, il y a beaucoup de lettrés sur le continent, il y a certains points positifs. Mais si l’on fait le bilan global, il aurait aimé qu’on soit beaucoup mieux que ça surtout cinquante ans après. Son combat, c’était un combat pour le bien-être de la jeunesse, un combat pour l’emploi, l’éducation, la santé au niveau continental. Mais, il faut qu’on fasse l’effort nécessaire et aller dans le sens de l’union. Je vois certaines velléités, des aspects très individualistes sur des aspects très artificiels, mais aujourd’hui il est temps dans le sens que les Kwame Nkrumah, Nasser, Patrice Lumumba voulaient qui était l’union du continent.

Qu’est-ce que ça fait pour vous d’être le fils d’un Héros africain tel que Patrice Lumumba ?
J’ai toujours eu un sentiment de fierté d’être le fils d’une légende, c’est une chance mais c’est beaucoup de responsabilités. On n’a pas grandi avec les mêmes facilités que « monsieur tout le monde » mais j’essaie de faire l’effort d’être digne de porter son nom.

Entretien réalisé par Jean-Claude DOSSA

lundi 15 novembre 2010

Défense et promotion des Droits humains: Le Bénin désormais doté de son Réseau Equitas

Depuis le samedi 30 octobre, le Bénin s’est enrichi d’une nouelle organisation de défense et de promotion des Droits de la personne humaine. En effet, à la faveur de son assemblée générale constitutive tenue à Cotonou, le réseau des éducateurs aux droits humains Equitas vient d’être porté sur les fonts baptismaux par d’anciens participants au Programme International de Formation aux Droits Humains(PIFDH). Ainsi, après plusieurs pays francophones, anglophones et lusophones, le Bénin se dote à son tour de sa section nationale d’Equitas pour contribuer à la promotion, à l’éducation et à la défense des Droits de la personne humaine au Bénin. Elu coordonnateur de ce creuset à l’issue de l’assemblée générale constitutive, Parfait Hankan estime que son organisation s’assigne entre autres missions « de contribuer à l’édification d’une culture des droits humains dans le monde et l’instauration de l’État de droit en Afrique francophone en général et en particulier au Bénin en offrant des programmes de formation,  de recherche et de plaidoyer, au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans les pays et les régions où ils sont les plus menacés… ». Ainsi, selon lui, son équipe s’attèlera à la noble mission d'éducatrices et d'éducateurs aux Droits humains en vue de faire du Bénin l’Etat de droit auquel aspire ses fils et filles.
Notons que Equitas est un Centre international d'éducation aux Droits humains basé à Montréal au Canada et doté de plusieurs antennes à travers le monde dont la mission et de contribuer à promouvoir et défendre les droits humains.

Bureau élu du Réseau Equitas Bénin
1.    Coordonnateur national : Parfait Hankan
2.     Rapporteur : Rigobert Akognon
3.    Trésorier : Salomon Ayéna Ogouma
4.    Responsable charge des études, de la formation et des recherches : Damien Zinsou Seglonou
5.    Chargée de plaidoyer, de la mobilisation et de la médiation : Mme Blandine Yaya Sintondji